La protection animale en plein délire
La LPA refuse l'adoption à la personne qui a trouvé un chien errant
Alors que les associations et fondations dites de protection animale prétendent crouler sous le abandons d'animaux et tendent la sébile en permanence, l'affaire qui est rapportée par la presse nordique est symptomatique des délires de ces structures.
Deux chiens divaguaient depuis plusieurs jours et la Ligue de protection des animaux du Nord de la France (LPA-NF), alertée, semble avoir refusé de recevoir ces animaux. Las, Cynthia, une habitante de ce quartier de Lille s'est approchée du chien noir qu'elle appela Lycos. Cette femme s'est dite choisie par l'animal et souhaitait l'adopter officiellement s'il n'appartenait à personne, mais s'est rapprochée de la LPA plutôt que d'un vétérinaire, pour ce faire.
A partir du moment où l'animal lui avait été amené, le LPA a considéré qu'il s'agissait, là, d'un abandon et n'a pas voulu confier l'animal à l'adoption de la personne qui, naïvement, l'avait amené d'autant que, dans un premier temps, il aurait été diagnostiqué agressif et que son euthanasie aurait été envisagée.
Comme souvent dans ce genre d'affaires, la presse régionale et les réseaux sociaux ont été mobilisés, des pétitions ont été lancées, initiatives dans lesquelles les contributeurs parlent de ce qu'ils ne connaissent pas, lancent des anathèmes, sans rien savoir, ni la situation réelle, ni du cadre juridique applicable.
Dans ces conditions l'affaire a été portée en justice à l'instigation de l'habitante nordique. Après plusieurs renvois d'audience, l'affaire a été jugée le 2 février 2024 et dans le délibéré qui vient d'être rendu, on apprend que Cynthia a été déboutée et a été condamnée à 2.500 € de dommages et intérêts à verser à la LPA, dont 500 € pour procédure abusive. Très bonne affaire sur le dos d'une personne qui croyait en cette cause.
De ce que nous avons pu lire à ce sujet, nous pensons que les arguments de faits portés par la défense n'étaient pas, vraiment, les plus pertinents.
Cette malheureuse affaire confirme ce que nous affirmons depuis plus de 10 ans, les associations et fondations dites de protection animale ne sont pas les amis des animaux ou de leurs maîtres et les pratiques troubles concernant les conditions d'attribution des animaux à l'adoption. Mais, en conclusion, ce serait-ce pas qu'une affaire financière ?
Date de dernière mise à jour : 23/02/2024